9.2.11

Souvenirs de voyage

Nous allâmes aux Chutes, brillantes, exotiques, pleines de force plastique et de touristes. Tout le son et la lumière semblent être aspirés par ces chutes, car la ville voisine, elle, baigne dans une ambiance crépusculaire et silencieuse. On tournait en rond dans le centre ville, à regarder les vitrines. On s'assit manger une glace. Un homme âgé, tout en profitant de son cornet, racontait à un autre comment un troisième était mort, peu de temps auparavant.
-Il est mort content, mais il avait froid. Il demandait sa chemise.
La nuit tomba, les vitrines s'éteignirent une à une dans chaque rue. Une vieille voiture encerclait les rues du centre ville avec son haut parleur qui répétait le slogan de campagne d'un candidat à gouverneur. On rentrait déjà, quand quelque chose nous frappa dans un coin de rue. Plus tard, nous doutâmes de la véracité de notre vision: un innocent lavomatic qui s'appelait Hiroshima.
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Fuimos a las Cataratas, que son brillantes y exóticas, llenas de fuerza plástica y de agobiantes turistas. Toda la luz y el sonido paracen ser aspirados por las cataratas, la ciudad vecina, ella, baña en un clima crepuscular y silencioso. Dábamos vueltas del perro por las calles del centro, mirábamos vidrieras. Nos sentamos a tomar un helado. Un viejo le contába a otro, cada uno lamiendo cucuruchos, como había muerto un tercero.
-Murió bien, contento, pero murió con frío. Pedía su camiseta blanca.
Seguimos mirando vidrieras, cayó la noche. Un auto rodeaba el centro paseandose con un altavoz que repetía el eslogan de un candidato a gobernador. Nos volvíamos ya, cuando vimos algo, que luego pusimos en duda : un laverrap de nombre sugestivo, Hiroshima.
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